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08

juin 2019

Patrick Mirosa : «Plus que trois matches pour toucher du bois»

Publié il y a 5 ans par ALAIN DUBIAU

Patrick Mirosa : «Plus que trois matches pour toucher du bois»

Dépêche du Midi du 

Patrick Mirosa, plus communément connu sous le pseudonyme de «Mimi», entraîneur des lignes arrière du SCA est un modèle de fidélité et de longévité sportive.

On va débuter par les présentations.

J'ai 43 ans, je suis marié et nous avons deux filles de 13 ans et 10 ans et demi. Je suis gestionnaire en immobilier pour étudiants à Toulouse.

Un petit historique de votre présence au SCA.

J'y suis arrivé en 1991, en cadets avec les Rouja, Vié, Daltin, ente autres. J'avais, auparavant, débuté par le foot à Pamiers. C'est au poste de demi de mêlée que je me suis fixé. En 1995, je suis passé sénior, le SCA était en groupe B sous l'ère de M. Blanchard, Claude Spanghero, Jacques Palacios. J'ai rejoint des gens comme Dominique Biard, Xavier Fauré, Jean-Christophe Sans, les frères Matéo. Des joueurs que je badais quand j'ai débuté. Plus tard, avec Albert Cigagna, on joue une demi-finale de Fédérale 2 perdue conte Tours. Nous avons par la suite connu la Fédérale 3 et même une saison en Honneur. On a un peu fait le yoyo.

Votre carrière de joueur terminée, vous êtes passé directement à l'entraînement.

Exactement. J'ai débuté avec l'équipe réserve comme joueur/entraîneur. J'ai eu la chance de remporter deux titres de champion de France de réserve de Fédérale 3, le premier en 2003 et le second en 2008. J'ai donc participé à deux titres sur les trois que possède le SCA avec celui de 1963 (champion de Fédérale 3). J'ai ensuite intégré le staff de l'équipe première avec Vincent Rabaud, «Boby» Déjean et Michel Soubrié. Ensuite, Eric Ségura. Benoît Marfaing est arrivé, puis Mathias Lledos et Denis Vergnes avec qui j'entraîne actuellement.

Vous avez donc vécu au plus près la montée en puissance du SCA.

La Fédérale 1, c'est l'aboutissement d'un travail de longue haleine. L'échelon au-dessus, c'est l'objectif de tout compétiteur qui se respecte. On y accède enfin. Le but, c'est d'y rester, d'y trouver notre place, il ne faut surtout pas faire l'ascenseur. Le SCA est un club formateur, il n'y a qu'à voir la composition de l'équipe. Il possède une grosse école de rugby, des cadets et des juniors qui brillent au niveau national. Certains sont partis et ont réintégré le club en y amenant toute leur expérience. Ils sont revenus sur un projet qui tient la route et qui les a motivés. Avoir beaucoup de joueurs issus de la formation appaméenne est une force non négligeable.

Comment voyez-vous l'avenir immédiat ?

L'objectif a été atteint. Ce n'est que le premier étage de la fusée. On va essayer d'aller plus loin. Il n'y a plus que trois matches pour toucher du bois. Nous allons tout faire pour y parvenir. Le chemin sera semé d'embûches, dont la première est d'importance avec la rencontre face à Mazamet qui nous a battus deux fois en poule et éliminé il y a deux ans. Nous ne seront clairement pas favoris.

      

Propos recueillis par Michel Rieu

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