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15

juin 2019

AVANT LA FINALE

Publié il y a 5 ans par ALAIN DUBIAU

AVANT LA FINALE

André Trigano : «Le résultat d'un travail remarquable»

  • André Trigano et Xavier Fauré./ Photo DDM.

André Trigano et Xavier Fauré./ Photo DDM.

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 André Trigano, le maire de Pamiers, est plutôt porté sur le sport automobile, mais le rugby a toujours eu une place dans son cœur. Aussi, le parcours du SCA, cette saison, le laisse admiratif : «Ce qui arrive est extraordinaire. Mais ce n'est pas le fruit du hasard. C'est le résultat d'un travail remarquable réalisé par Jean-Philippe Sannac et son équipe, celle qui l'entoure dans la gestion de ce club, et bien entendu, et surtout, l'équipe qui a réalisé cette prouesse d'accéder aux finales, et surtout à la division supérieure. Maintenant, il n'y a plus qu'à, il faut que le SCA gagne !» Au-delà, André Trigano tient à souligner le parcours de la saison, qui a débouché sur la montée en Fédérale 1 : «C'est une bonne chose, cela va nous permettre de faire des investissements qui sont nécessaires pour un jeu à ce niveau, sur le stade. C'est une excellente occasion pour moderniser nos installations. Pamiers va être vu, et il faut s'en donner les moyens !»


Avec l'adjoint aux sports à la mairie de Pamiers.

Xavier Fauré : «Pamiers-Issoire, c'est énorme !»

«Franchement, il faut savoir qu'un match Pamiers-Issoire, c'est énorme. Quelle chance avait-on, si on l'avait voulu, que les deux formations se rencontrent ? C'est vraiment le fruit du hasard !»

Xavier Fauré, maire adjoint chargé des sports de Pamiers, mais ancien joueur et ancien président du SCA, est bien placé à plusieurs titres pour commenter cette rencontre. Qui met en jeu deux villes industrielles lesquelles hébergent toutes deux, l'entreprise Aubert et Duval !

«Le match se jouera pleinement et, en plus, ça tombe bien car Pamiers n'a pas de blessé, et est au pic de sa forme. L'équipe entre sur le terrain dans les meilleures conditions !» ajoute Xavier Fauré qui croise les doigts et appelle la victoire de vœux les plus chers. Mais, au-delà, le club a fait plus encore en accédant à la Fédérale 1. «Il retrouve son niveau d'il y a 20 ans. Cela montre que Pamiers est toujours une ville de rugby, on va avoir des matches avec des tribunes pleines à craquer. Moi, quand le SCA était en groupe B, j'ai vu 3 000 personnes au match !»

Pour Xavier Fauré, le rugby est aussi une belle vitrine pour la ville. Et enfin il se plaît à lancer cette boutade : «Finalement, il faudrait qu'Aubert et Duval verse une prime à chacune des équipes ! Bien entendu, c'est pour rire…

Recueillis par Jean-Philippe Cros

Claude Pojolat : «Issoire et Pamiers se ressemblent»

 

Claude Pojolat est président d'Issoire depuis 12 ans./ Photo PQR. La Montagne.

Claude Pojolat est président d'Issoire depuis 12 ans./ Photo PQR. La Montagne.

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Clin d'œil du destin. Ce soir, le Stade Toulousain défie Clermont en finale du championnat de France. Dimanche, Pamiers- Issoire pourrait être une sorte de petite revanche tant le SCA à une histoire avec le Stade et tant Issoire est proche du voisin clermontois. Pamiers et Issoire sont deux sous-préfectures de même taille (environ 15 000 habitants toutes les deux). Deux clubs aussi centenaires. Si le SCA a fêté ses 100 ans en 2004, Issoire l'a fait juste un peu plus tard, en 2010. Claude Pojolat a pris en main les destins du club du Puy-de-Dôme il y a 12 ans maintenant. Petit à petit, il a franchi les étapes pour se retrouver, comme Pamiers, pour la première fois de son histoire en Fédérale 1. Il défie les Ariégeois avec bonheur. «Issoire et Pamiers se ressemblent. Je connais un peu la ville, j'y suis venu à plusieurs reprises y voir des amis.» Issoire est un habitué des joutes de Fédérale. «On a fait le yo-yo entre la Fédérale 2 et 3 pendant 40 ans», explique le président. Redescendu en Honneur au début des années 2010, le club a dû faire sa mue. «On a reconstruit un projet de club autour des jeunes. On a travaillé en profondeur (section sportive au sein du collège, tout nouveau centre d'entraînement…) Petit à petit, on a élevé notre niveau de compétences à tous les étages du club.» L'équipe Belascain d'Issoire a d'ailleurs été sacrée championne de France l'an dernier. Issoire retrouve des couleurs et monte deux fois en deux ans pour revenir en Fédérale 2. «Une progression qui vient récompenser un long travail. Je salue l'implication de tous les bénévoles, environ 120.»

«Un club familial»

Après avoir raté l'accession en Fédérale 1 d'un petit point l'an dernier, Issoire a réussi son pari cette année. «On avait la Fédérale 1 dans un coin de la tête sans que ce ne soit une obsession. C'est devenu un objectif raisonnable au fil de la saison. On se fait plaisir. Maintenant, la demi-finale appartient plus aux joueurs.» Avec un budget de 600 000 € («nos équipes de jeunes se déplacent beaucoup dans le Lyonnais, ce qui a un impact sur le budget»), Issoire a quand même les moyens de ses ambitions tout en restant «un club familial.» Dimanche, le soutien populaire sera bien présent. L'engouement a pris petit à petit. Pour le match de la montée, il y avait entre 3 200 et 3 500 personnes au stade. On a réussi à créer une osmose, une symbiose avec le public.»

Claude Pojolat est serein avant cette demi-finale. «Ça va être une partie serrée.»  

Lionel Lasserre

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