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juin 2019Les frères Casenave
Publié il y a 5 ans par ALAIN DUBIAU
Alban et Clément, une affaire de famille chez les Casenave
Photo DDM.
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Ce ne sont pas des expansifs, et pourtant Alban et Clément Casenave pourraient se targuer d'être des éléments prépondérants de l'attaque appaméenne. Dimanche dernier, à Castelnaudary, après avoir fait la différence, Alban a trouvé Clément au soutien pour le deuxième essai des Damiers. Celui du break pour décrocher Mazamet. Pour mieux les cerner, les connaître un peu plus, sans froisser leur modestie, nous avons donné la parole à Claude, leur papa.
Claude, tu n'es pas un inconnu du rugby appaméen.
J'ai joué au rugby mais pas à quinze. J'ai pratiqué le treize au Gallia dans les années 1980. Au SCA, je m'occupe de l'intendance, des équipements, de la pharmacie.
Tu es aussi le papa d'Alban et Clément. Comment étaient-ils quand ils étaient gamins ?
Ils étaient assez turbulents. C'est une des raisons qui m'ont poussé à les orienter vers le rugby. Je les ai inscrits à l'école de rugby quand j'ai été muté professionnellement à Pamiers. Ils y ont débuté le rugby à l'âge de cinq ans. Ils ont ensuite suivi la filière qui les a menés jusqu'en juniors puis rapidement en équipe fanion à l'âge de dix-huit ans. Ils ne l'ont pas quittée depuis.
Évoquons d'abord Alban puisque c'est l'aîné.
Alban a maintenant 24 ans. Il est en dernière année d'étude pour devenir professeur des écoles ; d'ailleurs son examen final a eu lieu dans la semaine. Il joue à l'ouverture, bute et c'est le premier des deux à avoir intégré les seniors.
Clément a suivi rapidement ses traces.
Clément a 14 mois de moins que son frère mais il poursuit le même cursus scolaire. Côté terrain, il a suivi le même chemin qu'Alban mais au poste de centre.
Avec une polyvalence plus marquée.
Ils sont polyvalents tous les deux. Alban a joué partout derrière, à part à l'aile. Cément peut aussi occuper presque tous les postes (il n'a pas essayé l'ouverture), c'est une grande force.
Y a-t-il eu une rivalité entre les deux frères ?
Non, pas du tout. Au contraire, ils ont une grosse complicité. Ils s'épaulent mutuellement. C'est aussi une de leur force, dans la vie et sur le terrain.
En tant que père, c'est sûrement une grande fierté de voir ses fils partager la même passion et y réussir.
Cela fait quelques saisons qu'ils brillent avec le SCA. Ils grandissent sportivement avec leur club de toujours. Quel père ne serait pas fier d'un tel parcours. On ne peut pas terminer ce propos sans envoyer un petit clin d'œil à tous les éducateurs et entraîneurs qui ont participé à la formation d'Alban et de Clément. Un dernier mot : tous à Figeac dimanche pour soutenir le SCA.
Recueillis par Michel Rieu
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