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juin 2019Le quatrième mousquetaire
Publié il y a 5 ans par ALAIN DUBIAU
Denis Vergnes : le quatrième mousquetaire des Damiers
Denis Vergnes a intégré le staff de l'équipe première./ Photo DDM.
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Denis Vergnes complète l'équipe technique du SCA. Pur produit, lui aussi, de la formation appaméenne, son expérience n'a d'égale que sa discrétion et sa modestie. Homme de l'ombre, il a consenti à se dévoiler un peu.
Parles-nous de tes débuts.
J'ai débuté le rugby à l'âge de 18 ans. J'ai donc fait mes classes au SCA. J'ai ensuite lancé ma carrière d'entraîneur à Villeneuve-du-Paréage durant trois ans. J'ai ensuite entraîné l'équipe réserve du Sporting appaméen trois saisons.
Avec un succès important.
Oui, un titre de champion de France en 2003 avec la B. J'ai poursuivi avec une saison en équipe première (2003/2004). J'ai ensuite passé 4 saisons à La Tour-du-Crieu. Eric Ségura m'a fait revenir au SCA où je me suis occupé de la vidéo. Mathias Lledos a ensuite souhaité que j'intègre le staff à ses côtés.
Comment sens-tu le groupe techniquement à ce moment crucial de la saison ?
Techniquement, il est bien. Nous sommes sur une phase ascendante, de mieux en mieux. On a la tête sur les épaules. Par exemple, on a bien su gérer les événements lors de la seconde période, dimanche dernier face à Mazamet. Sur le premier quart d'heure, on a parfaitement mis notre jeu en place, un peu à l'image du match aller contre Gaillac à MPagnagounet.
Peut-on aujourd'hui améliorer les choses ?
On ne va pas inventer notre rugby maintenant. Bien évidemment, mais on peut toujours améliorer tel ou tel point.
Je suppose que l'adaptation à l'adversaire fait partie du jeu, notamment avec l'utilisation de la vidéo.
Oui, bien sûr, en partie. Nous ne sommes jamais si forts que lorsque nous maîtrisons notre jeu. Il demande parfois quelques réglages en fonction de l'adversaire (dit-il avec un petit sourire malicieux).
Ton fils, Tom, qui évolue au poste de deuxième ligne, a gagné sa place dans le groupe. Je suppose que c'est une satisfaction supplémentaire ?
Visiblement ému. «Je suis mal placé pour en parler mais j'en suis très fier. Tom est un énorme bosseur, il a su se donner les moyens d'y arriver. Mon père en serait encore plus fier. J'aurais tant aimé qu'il partage ces moments avec nous.
Recueillis par Michel Rieu
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