🏁🏁🏁 𝐋𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 🏁🏁🏁
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avril 2017La newsletter du SCA N° 19
N° 19 - Avril 2017
« Le sport consiste à déléguer au corps, quelques-unes des vertus les plus fortes de l’âme »
Jean GIRAUDOUX – Ecrivain et diplomate Français
Edito
A la lecture des articles de presse (ceux relatifs au sport en général et au rugby en particulier) il nous est souvent révélé que « la vérité est sur le terrain ». Ce dimanche de Pâques, l’équipe fanion du SCA s’est largement inspirée de cette fameuse expression journalistique.
Suite au match aller, si l’on veut bien oublier les éternels détracteurs, peu d’observateurs donnaient gagnante notre équipe. Les paris avaient été ouverts et ici aussi peu de parieurs n’avaient misé un kopeck sur une victoire à Balussou, débouchant sur la qualification.
Sans vouloir ressasser des faits qui ont fait basculer le club dans l’extra-sportif, il convient de souligner, cependant, qu’hormis des épisodes graves, des évènements frauduleux, des manquements importants à la discipline, le sort d’un match ne se joue jamais dans les salons confortables de hautes instances, ou sous les fourches caudines d’une Commission de Discipline.
C’est sur la pelouse verte d’un stade, où 15 gars en affrontent 15 autres que se joue véritablement l’issue d’un match. C’est vers ceux qui ont le plus de technique, le plus de stratégie et pour tout dire, qui ont le plus de valeurs, que se tourne à coup sûr la victoire.
De la technique il y en eût. De la stratégie il y en eût. Du coaching, en m’excusant de cet anglicisme, il y en eût. De valeurs, elles étaient présentes et elles surgirent dans chacun des actes de nos garçons.
Rien à priori, au départ ne leur était promis. Mais voilà tel un beau soleil de Pâques, s’est levé tout un club, chantant avec une banda au diapason, chavirant au final sur un résultat glorieusement acquis par une équipe qui venait de transcender tout l’espoir d’un club.
Pour paraphraser un grand homme d’état français, nous pouvons rappeler qu’en rugby, comme en d’autres domaines, en compétition notamment et nous y sommes entièrement versés, « Il ne suffit pas de bien faire ce que l’on fait, il faut le faire mieux que les autres ».
Retour sur les Barrages
Match Aller à Lannemezan
Face à un équipe puissante devant, nombre d’observateurs ont relevé un manque inhabituel de combativité pour notre équipe. Les adversaires, sans faire preuve d’une nette domination, ont joué dans le bon sens sur ce type de match barrage à domicile.
Notre équipe ne put, ne sut inverser la tendance, manquant même des occasions avérées comme gagnantes. Ajoutons à tout cela une pluie de pénalités et son cortège de cartons pour que les nôtres passent ainsi à côté du match. Score 26 à 9.
Match Retour à Balussou
La mise au vert d’avant match, au demeurant salutaire, fut loin de représenter une courte pause avant affrontement, doux euphémisme et contrastant notablement avec la douce et chaleureuse ambiance de l’Hôtel de France.
Accueillis à l’entrée du stade par la foule des supporters, les joueurs très concentrés entamèrent les débats dans les meilleurs termes. Malgré un coup du sort réduisant l’équipe à 14, nos Damiers galvanisés redoublèrent d’efforts dans cette lutte sans merci.
Deux premiers essais, après des mouvements bien amenés, commencèrent à faire douter l’adversaire. Le défi physique était permanent et à ce jeu le CAL baissait petit à petit la tête, n’étant que rarement en mesure d’aller très au-delà de son camp.
Pour sa part notre équipe multipliait les gestes justes, les bons choix d’autant que les remplaçants restaient dans la même mouvance. Deux autres essais synonymes de qualification venaient en conclusion, fort justement, de la valeur intrinsèque de nos Damiers. Score 27 à 9 avec bonus offensif de 4 essais.
Autres résultats
L’Ecole de Rugby a remporté le trophée au Tournoi Laffite à Lavelanet. Elle se rendra ce samedi à Saverdun pour disputer le « Paul Fines » afin d’y défendre le trophée qu’elle a gagné de haute lutte la saison dernière. Sans oublier le Trophée Dédé Guertener du 1er mai prochain avec la participation de 13 équipes minimes sur la journée.
Les Cadets Teulières B se rendront à Carbonne alors que les Teulières A recevront en match retour dans leur Championnat l’équipe de Bagnères.
Les Juniors, versés dans une compétition de Challenge, iront disputer une rencontre à Saint Sulpice.
E.. Eve... Even.…Evènements
Dimanche lors de la retransmission du match sur TV 9, les commentaires étaient faits par Cédric Marchat, arbitre de Top 14 qui a relevé la qualité de jeu produit par notre équipe lors de félicitations adressées au Vice-président sportif.
Le match Pamiers Vs Lannemezan : https://www.youtube.com/watch?v=pwRXQ0B1n7o
Durant cette rencontre, par bonheur, nous avons bénéficié des offices du bon docteur Jean Paul Villanou qui s’est rendu sur la pelouse au chevet d’un joueur de Lannemezan légèrement commotionné.
La banda Los Pagallous de Lézat, a animé de belle manière cette rencontre, faisant chanter la cohorte des supporters du SCA jusque tard après le match.
Un chapitre de la confrérie des Ados du SCA aura lieu ce samedi. A cette occasion seront remis, les dons en vue du voyage de fin d’année des cadets et juniors, par les Anciens du Rugby Appaméen (ARA) d’une part et la Confrérie d’autre part.
La famille du SCA est à nouveau malheureusement touchée par des deuils. Henri Perron l’oncle de Jean Christophe Perron. Ainsi que celui de Charles Biart, grand-père de Dominique Biart et arrière-grand-père de Thomas.
Le Damier, auquel s’associe la confrérie du SCA, présente aux familles les plus sincères condoléances.
Direction les « Qualifs »
Stade Balussou – Pamiers - 23 avril 2017
En 1905, le Sporting club Mazamétain, évoluant sous les couleurs traditionnelles Bleu et Noir, prend son essor dans le contexte économique du textile.
Il atteint la finale du Championnat de France, en 1958, battu par la grande équipe de Lourdes. C’est en 1985 contre l’US Cognac qu’il va acquérir son premier titre de Champion de France de 2ème division.
Sous l’impulsion de Laurent Cabrol, animateur de télévision et journaliste météo que le SC Mazamet prend un nouveau virage, parvenant, en outre, à convaincre Michel Drucker d’être le parrain du club.
Comme personnalités rugbystiques célèbres du club, citons tout d’abord Lucien Mias ainsi qu’Aldo Quaglio qui firent partie tous deux de l’équipe de France réussissant à vaincre pour la première fois en test match les Springboks sur les terrains d’Afrique du Sud.
Sans oublier « Lulu » Pardiés, connu pour son physique tout en rondeur mais surtout par une vision précise du jeu et concurrent en équipe de France d’Alain Roumieu, ainsi que Christian Lanta, actuel entraineur de l’USAP.
Stade de La Chevalière – Mazamet – 30 avril 2017.
La ville de Mazamet trouve son origine sur le piton rocheux, la dominant, d’Hautpoul où le roi wisigoth Athault en 412 aurait fondé des fortifications.
En 1212, Simon de Montfort assiège cette forteresse, en chasse les habitants convertis au Catharisme. Ceux-ci s’installent alors sur les bords de la rivière Arnet et y créent une petite bourgade, sous le nom de Mas d’Arnette qui deviendra plus tard Mazamet.
L’activité textile s’y développe au XVIIIème et XIXème siècle, relié à partir de 1851 par le Délainage. Cette opération consiste à séparer, dans les peaux de moutons, la laine du cuir sans abimer ce dernier.
Ce traitement particulier se fait suivant le procédé dit de l’Echauffe mis au point par les industriels Mazamétains.
Symphonie en lutte majeure
Certains dirigeants de chez nous ont, de toute évidence plusieurs cordes à leur arc. Durant leur temps perdu, certains se lancent tout affaire cessante à faire la vaisselle ou la cuisine, à tracer des lignes, sur le terrain ou dans la presse bien sûr, à rafistoler des bobos, pas ceux des bourgeois-bohêmes of course, à gesticuler nerveusement en bord de touche, à déblatérer au bar sur l’adversaire, à déballer un enthousiasme souvent réfréné et peut être plus encore, sachant que tous, sans aucun doute le font avec talent.
Etait-ce la venue mélodieuse de la banda « Los Pagallous », au demeurant fort sympathique et néanmoins professionnelle pour que ce jour-là, un « certain » d’entre nous dont par pudeur ou prudence, nous tairons le nom, fit montre de son appétence musicale.
Contre toute attente, contre toute convention de son rôle habituel versant sur l’administratif, l’organisatif, avec le sérieux nécessaire à sa fonction, que de fait il se prit à diriger les instrumentistes tel un Herbert von Karajan dirigeant la Philarmonique de Berlin ou de Vienne sur des œuvres de Wagner ou encore semblable à un Zubin Mehta, Philarmonique de New York sur des symphonies de Beethoven et plus près de nous, comme un Georges Prêtre dirigeant l’Opéra de Paris ou la Scala de Milan.
Toutefois la musique produite, en cette journée ensoleillée l’était sur un style plus frais, plus colorée, plus alerte, plus festif que celle citée précédemment, fit que le substitut de Chef d’Orchestre, sans en être un erzast de direction, avec une gestuelle plus saccadée mais en même temps plus sobre, faisait davantage penser à la direction d’Orchestre de Ray Ventura et de ses Collégiens.
Ceci pour exprimer que dans la suite de l’après-midi nous pûmes apprécier de la part de notre équipe, l’interprétation magistrale d’une partition digne des plus grandes œuvres lyriques.