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déc. 2016

La newsletter du SCA N° 15

  

N° 15 - Décembre 2016

« Le rugby a sans doute permis de développer les valeurs qui sont en moi, je les ai transmises à ma façon, en voulant toujours donner plus à l’autre ».

Guy NOVES – Sélectionneur national du XV de France.

 

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Edito

Ce qu’il y a de remarquable dans les saisons rugbystiques (et le SCA va en vivre sa 113ème ) c’est assurément la dimension dramatique, intangible, qui s’y construit. Ce, quel qu’en soit le niveau de Championnat dans lequel évolue ou a évolué notre club.

Bien sûr, nous n’avons pas connu les premières rencontres disputées sur des terrains vraisemblablement précaires et certainement avec des évènements de forte intensité. Les joueurs d’alors, comme ont pu nous le raconter nos grands-pères, jetaient parfois, geste théâtral, le béret de leur panoplie de joueur dans telle direction faisant accroire à un ballon, alors que le réel prenait la bonne trajectoire dans le sens opposé.

Une certitude toutefois c’est que, déjà, ces joueurs d’un autre temps étaient habités d’une folle passion, celle des pionniers de ce jeu arrivant d’Angleterre. Déjà l’inscription dans le dramatique était faite, n’est-il pas ?

De nos jours, les terrains répondent à des règles précises. L’homologation est en route, pas toujours lumineuse selon le respect que certains y accordent. Les joueurs ne sont plus en béret, point de ceinturon pour sangler leur short mais des maillots près du corps où le spectateur distingue parfois difficilement les enseignes de ceux qui ont acheté l’équipement et beaucoup plus rarement le fabricant de la tunique.

Mais toutefois, si « l’habit ne fait pas le moine », les joueurs d’aujourd’hui insistent sur la posture voulant se présenter tout aussi élégamment. Par contre la préparation physique est devenue un fait incontournable et n’hésitons pas à l’écrire, pour le plus grand bien. Il se parle, peut-être pas assez souvent, de diététique, d’hygiène de vie.

La passion qui s’est affichée au fil des époques, qui perdure et c’est souhaitable, est montée en degré par la force des temps évolutifs, des intérêts financiers d’untel ou d’untel, des structures organiques poussées, des avancées techniques, des développements technologiques.

Tout cela, nous le croyons ici fort à propos, contribue à l’intensification dramatique de notre sport. Drame pris bien évidemment dans son sens strict littéraire et pour en être tout à fait démonstratif, dans son meilleur sens théâtral. Comme dans les séries policières, les fameux romans de série noire, les superproductions historico-romanesques où, invariablement, le héros se meurt à la fin de l’acte III, quand l’assassin est connu dans les cinq dernières minutes, lorsque dans les derniers instants un élément fait rebondir l’action que l’on croyait achevée, faisant perdre, à tout coup, l’espoir victorieux.

Cependant n’est-il pas mieux d’assister à telle dramaturgie rugbystique ? A travers elle l’on peut s’y sentir, à nouveau, modestement acteur sans être pour cela au centre de l’action, mais pour y nourrir un peu, sûrement, sa passion.

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Suivons le S. C. A.

 

BOUCAU-TARNOS – Stade Piquesarry – 15/01/2017.

En 1562, l’embouchure de l’Adour se situe alors à Vieux-Boucau. Après le déplacement de l’embouchure en 1578, réalisée par Louis de Foix, la ville du Boucau, se voit désignée comme avant-port de Bayonne. Il est affirmé que la ville se situe à la frontière de la province basque du Labourd, même si la Carte des sept provinces basques éditée en 1863 par le Prince Louis-Lucien Bonaparte nous montre que le Boucau n’est pas dans l’aire linguistique basque.

C’est Napoléon III qui décide en 1857 le détachement des communes de Tarnos et du Boucau. Tarnos trouve l’origine de son nom dans l’association de Tarinus, propriétaire terrien à l’époque gallo-romaine et d’Os signifiant domaine en territoire Ibère. Son église fortifiée, Saint-Vincent-Diacre au centre-ville est une ancienne commanderie des chevaliers de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem.

Scores aux matches aller :

En 2 : PAMIERS 13 BTS 6 - En 1 : PAMIERS 37 BTS 9


LANNEMEZAN -  Stade Balussou – 22/01/2017.

Le Stade Lannemazais fut créé en 1913, c’est après la première guerre mondiale qu’il prend le nom de Cercle Amical Lannemazais. Dans les années 90 il évolue en Fédérale 1 puis en 1998 atteint le niveau Elite 2. En 2000 il fusionne avec le Stadoceste Tarbais et entre dans l’aire professionnelle. Son deuxième passage en Pro D2 date de la saison 2008/2009. Après la saison 2014/2015 en fédérale 1 il retrouve la Fédérale 2.

A son palmarès il affiche 4 titres de champion de France : 1989 - 2ème division fédérale B, 1997 - Nationale B, 2004 -Fédérale 3, 2009 Trophée Jean Prat (Champion de France amateur)

Comme personnalités célèbres citons Pierre Berbizier – Entraineur National, Philippe Bérot, Laurent Rodriguez, Jean Paul Baux, Félix Lacrampe, Arnaud Méla, tous internationaux et pour le dernier Capitaine actuel du CA Brive.

Le club évolue sous ses couleurs Rouge et Blanc.

Scores aux matches aller :

En 2 : LANNEMEZAN 12 PAMIERS 7  - En 1 : LANNEMEZAN 13 PAMIERS 3

 

PEYREHORADE – Stade Omnisport – 29/01/2017

Ville du pays de l’Adour landais, Pèira horada, pierre trouée en gascon, Peyrehorade a été formée en 1448 par le roi de France Charles VII dit le victorieux indissociable de l’épopée de Jeanne d’Arc, où en cette même année lors de la Campagne de Normandie la ville du Mans est reprise aux anglais.

Au plan économique la commune constitue l’un des deux sites français combinant la recherche et la production d’Organismes Génétiquement Modifiés (Etablissement Monsanto).

Peyrehorade est aussi un personnage de fiction dans une nouvelle fantastique de Prosper Mérimée intitulé La Vénus d’Ille

Le château de Montréal, ancienne résidence des Vicomtes du Pays d’Orthe, successivement transformé en Hôpital Militaire, puis Couvent, ensuite Collège Technique est aujourd’hui l’Hôtel de Ville.

Scores aux matches aller :

En 2 : PAMIERS 0 PEYREHORADE 17  - En 1 : PAMIERS 38 PEYREHORADE 15

 

HENDAYE – Stade Balussou – 5/02/2017

Le Stade Hendayais est inscrit à l’Union des Sociétés Française des Sports Athlétiques en 1908. Son Président fondateur s’appelait Théodore CASENAVE.

Le club possède dès 1911, pour son usage exclusif, de vestiaires, d’annexes et d’un terrain au lieu dénommé Ondarraitz. Dans les années 80 le siège du club sera fixé sous les nouvelles tribunes.

Ce club éminemment basque évolue sous les couleurs Blanc et Noir. Parmi les 16 internationaux dont une féminine recensés dans le club, citons particulièrement la famille Pardo, Laurent le grand père international en 1924, Michel le père, international et président du club de 1969 à 1983, Laurent le petit-fils et fils international en 1979.

L’on relève deux titres de Champion de France en Série et un Challenge de l’Espoir en 2008.

Scores aux matches aller :

En 2 : HENDAYE 17 PAMIERS 13  - En 1 : HENDAYE 31 PAMIERS 12

 

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Sportif

 

L’Ecole de Rugby livre ses tournois d’automne avec des résultats mitigés, lorsqu’elle rencontre des Ecoles avec des équipes où sont mêlés majoritairement des deuxièmes années, mais plutôt remarquables lorsqu’elle est confrontée à des mêmes classes d’âge. Les entrainements sont toujours aussi suivis, dans les intervalles de match, avec un bel engouement généré par des éducateurs attentifs. Deux trophées de haute renommée se profilent : le « Bendichou » à Balma et le Challenge Départemental Ariège.

 

 

 

 

 

 

Les Cadets B en entente avec Mirepoix ont su relever la tête lors de leur dernière rencontre. Dans cette catégorie aussi l’on retrouve la même problématique qu’à l’Ecole avec des clubs où se font des amalgames de joueurs ayant une année supplémentaire d’écart.

Les Cadets A, cartonnent à domicile, avec un petit coup de moins bien à l’extérieur, mais qui ne semble pas prêter à conséquence sur la cohésion, l’abnégation, car l’envie de porter haut les couleurs fait plaisir à voir.

Dans cette dernière catégorie, notons avec plaisir la sélection de 10 jeunes du SCA dans l’équipe départementale qui disputa une rencontre à Rivesaltes, contre une sélection Catalane, devant laquelle ils ne s’inclinèrent que de quelques petits points, alors que leur comportement fut exemplaire selon les dires de leurs responsables.

En Junior Balandrade les rencontres sont le plus souvent dans « le dur » mais nos jeunes s’accrochent fièrement, c’est tout à leur honneur. Le bon état d’esprit demeure et cet apprentissage pour le moins difficile contre des équipes peut-être mieux équipées doit, encore plus, pouvoir les rassembler, leur faire développer l’esprit d’équipe. La maitrise, la gestion d’un match se cultive aussi. Le staff suit de près son évolution.

Sur ces deux dernières catégories, l’enseignement inculqué dans le cadre de « l’académie » porte ses fruits.

En Senior, sur un plan général, la cellule de « perfectionnement » prépare activement le long terme.

La Réserve, dont il faut relever la jeunesse et où furent sporadiquement intégrés des juniors, rencontre elle aussi des équipes plus aguerries. Ainsi la maturité de celles-ci prend en l’occurrence le dessus notamment à l’extérieur. L’envie quelquefois de trop bien faire procure à cette équipe en devenir des contres terribles. Ici aussi l’état d’esprit n’est pas en souffrance, la cohésion se forge match après match. Le jeu qui s’y développe ouvre de belles perspectives comme l’on a pu le voir sur des matchs où le bonus offensif a été largement acquis. Ce qui a permis notamment que l’on a apprécié, à leur juste valeur, certains jeunes équipiers montant en Une.

L’équipe Une, l’encadrement technique le confirme, est tout à fait dans les clous, les objectifs sont respectés. Son classement, dans les 3 premiers de poule n’est ni usurpé ni, à plus forte raison, le fait du hasard et en apporte ainsi la preuve irréfutable. Si mathématiquement elle occupe le haut du tableau, c’est que le contenu en termes de jeu est toujours conséquent et les scores le démontrent de belle manière. Sur les matchs à l’extérieur, le facteur chance (ou autre !) lui fit parfois un peu défaut, ce qui aurait pu lui valoir meilleur sort pour un match nul cependant méritoire et une très courte défaite, dernièrement, en terre basque. A domicile, les scores furent régulièrement élevés, ne laissant aucun bonus défensif à l’adversaire et, qui plus est, permettant à nos seniors I d’acquérir par trois fois des bonus offensifs par des essais bien construits suite à de longues phases de jeu.

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E... Even... Even…. Evènements

 

La journée d’échanges du 13 novembre dernier, 1er RCP et SCA fut une journée chargée d’émotion et empreinte de grande dignité. La cérémonie commémorative de l’armistice de la Grande Guerre et de l’attentat du Bataclan débuta par une prise d’armes et dépose de gerbes au mémorial, créé par l’ARA en 1976, du stade Pierre Balussou, grand résistant mort en déportation. Un stand révélant les actions et les valeurs prônées par ce régiment d’Elite était mis à disposition du public. Emotion aussi dans les vestiaires lorsque le Chef de Corps remit à chaque joueur les nouveaux maillots. L’avant match ; où un instructeur commando du 1er RCP amenait dans un rappel de haute volée depuis le haut des tribunes le ballon du match, donna le ton de la rencontre.

 

 

 

 

 

 

Noël à l’Ecole de Rugby. Tout le club va se retrouver pour fêter dignement cet évènement annuel à la salle du Jeu du Mail le 17 décembre. Une fois de plus le Directeur de la plus belle école de rugby du département ; telle qu’elle fut désignée lors des Rencontres Rugbystiques en Séronais 2016 et plus encore citée en exemple devant tout un parterre de personnalités du monde du rugby, mettra, à coup sûr, les petits plats dans les grands. Cette fête annuelle permet, entre autres de mettre en évidence l’excellent « travail » de la multitude d’éducateurs, multitude nécessaire, pour l’apprentissage de nos jeunes qui ont et auront à cœur plus tard de faire briller les couleurs du club mais surtout pourront porter en eux les valeurs de courage, d’abnégation, d’esprit d’équipe profitables à leur propre éducation d’homme.

Encore des arrêts au stand hospitalier, obligatoires, pour d’autres de nos bénévoles : Evelyne, la maman d’Alban et Clément Casenave. Josy, Comtesse de Nautifaure et Jacques, ex-grand argentier reconverti en caviste de renom. Le club sera ravi de les voir à nouveau gambader autour du stade

Ceux-là, comme ceux d’auparavant, auraient-t ’ils donné de mauvaises habitudes à nos seniors dont la liste des blessés est fort longue (trop ?). La trêve va pouvoir faire son office de convalescence afin que tous, joueurs et bénévoles, puissent retrouver toutes leurs aptitudes physiques. Ce sont des cadeaux de fin d’année que le Damier leur offre de tout cœur. 

             Luttes Basques

En ces terres d’ouest vers l’ancienne Vasconie,

Se rendent haut les cœurs pleins de hargne et d’envie,

En rang serré, comme il en est dans l’usage,

Nos valeureux guerriers du Quinze Appaméen.

Aux couleurs blanches et noires d’antiques Araméens,

Franchissant fleuves et monts, difficiles passages,

Ralliaient Navarre, Soule, Labourd, lieux historiques,

Pour livrer en ces plaines des luttes homériques.

Avec bel espoir, dieux inspirant l’arbitre

Pour juste cause, qu’il ne fût point un bélître.

En toute fin, telle dans les Champs Catalauniques,

Fortune, pût sourire à nos fervents troupiers.

Que se puissent narrer, dans d’éloquents courriers,

Victoire, gloire de nos Preux, en termes poétiques.