20
août 2017RETOUR SUR INVESTISSEMENT
Publié il y a 7 ans par ALAIN DUBIAU
Au fil des dernières décennies dans l’histoire du SCA, l’arrivée de jeunes dans l’effectif des équipes seniors et plus précisément dans l’équipe fanion, a permis au club, avec bonheur, de lui faire gravir une marche supplémentaire, lui faire passer un nouveau cap sportif.
Ces « jeunes », apportant à l’évidence un air de fraicheur, étaient soit des juniors appelés en renfort, soit des juniors à fort potentiel et intégrés naturellement en effectif senior, ou encore des jeunes formés au club revenant après avoir goûté au plus haut niveau.
Le seul fait de se remémorer un instant la saison passée ne peut que nous confirmer le bienfait de ces intégrations opportunes de jeunes. Si, sur des matchs à fort enjeu ne l’oublions pas, elles furent quelquefois dictées par des circonstances telles que blessures, défections de dernière minute, elles étaient assurément bien inscrites, par le staff technique, dans une stratégie initiale.
Si l’on veut bien se replonger un instant dans le passé du club, excepté dans les années 50 où les références sont trop parcellaires pour être significatives, l’on peut découvrir que lors des décennies, 1960, 1970, 1980, 1990, 2000, 2010, ces intégrations ponctuelles d’éléments « neufs » ont su redynamiser le club et le plus souvent le faire monter dans des catégories supérieures et, en l’occurrence, s’y maintenir.
Remontons le cours de l’histoire pour préciser ces « regains » de forme et d’état d’esprit. Il convient, dans le même temps, de ne pas oublier les entraineurs qui, à chacune de ces époques, surent, de belle manière, relever le défi de la jeunesse. Toutefois afin de n’oublier aucun des protagonistes et ils sont nombreux, volontairement, les noms ne seront pas listés. Le propos n’étant pas de personnifier le récit mais de mettre plutôt en exergue le principe.
Décennie 60 : première intégration notable de jeunes dont le Président d’alors avait fait une priorité de sa politique. Acquisition du premier titre de Champion de France (1963) et montée en deuxième division.
Décennie 70 : nouvelle intégration de jeunes, où le club participe à la finale du Championnat de France 2ème division et monte en 1ère division groupe B, remporte le Challenge de l’Espoir. L’équipe Junior acquiert le titre de Champion des Pyrénées (1977), seul titre à ce jour obtenu par cette catégorie.
Décennie 80 : le club connait des périodes difficiles, aussi l’intégration de jeunes permet la remontée en 2ème division, la moyenne d’âge en effectif senior est de 22 ans. Face à des équipes redoutables, l’Isle Jourdain, Quillan, Bourg en Bresse, Mirande, le club se maintient dans sa catégorie.
Décennie 90 : la presse nomme cette arrivée de jeunes « la Nouvelle Génération ». On enregistre alors les montées successives en 2ème division et en 1er division groupe B. L’équipe fanion atteint la finale dans cette catégorie.
Décennie 2000 : la création des équipes Reichel apporte, malgré quelques vicissitudes, du sang frais. Deux titres de Champion de France sont acquis en catégorie Excellence B, permettant de goûter, de surcroît, à la Fédérale 2.
Décennie 2010 : l’arrivée de jeunes, issus entre autres des Bélascain, comme il est écrit plus haut, a pu faire apprécier leur bon niveau de performance. Certes leur histoire reste encore à écrire, mais à n’en pas douter cette volonté d’intégration ne peut qu’insuffler du positif.
Ces participations de jeunes peuvent, par ailleurs, laisser entendre à leurs égaux, que le passage en senior n’est pas une marche insurmontable. Ce d’autant que le groupe technique, manager et entraîneurs, pousse à cette intégration y compris dans du haut niveau de jeu.
Lors de ces décennies, les jeunes n’ont demandé qu’à s’épanouir, ils surent ensuite se montrer digne de porter le maillot à damier. Evidemment, à chaque période et c’est là leur quête, ils ont eu besoin, en premier lieu, d’être soutenus par le public ainsi que, cela parait indissociable, d’être entourés par des joueurs plus expérimentés, enfin et peut être surtout d’être mis en confiance par les entraineurs, ce dont ces derniers, sans aucun doute, ont pleinement conscience.
Pour être saluée d’éloges, n’oublions pas qu’en compétition, a fortiori en compétition rugby, en reprenant volontiers les propos d’un célèbre grand homme d’état : « Il ne suffit pas de faire bien ce que l’on fait, il faut le faire mieux que les autres ».
G. C.
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