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Le mot du président des Tignous


Publiée le par ALAIN DUBIAU

Le mot du président des Tignous
En septembre 1999, avec quelques fidèles du club, je décidais de me lancer dans une nouvelle aventure, celle de l'amicale des supporters du SCA. Une aventure qui aura duré pour moi, mais aussi pour les « Tignous » et les « Tignasses », comme se plaisait à les nommer Jérôme Vié, dix ans. De ces dix années, je ne garderai que de bons souvenirs et je peux même dire d'excellents. Mais il serait trop long, vous vous en doutez, de les citer tous. Des souvenirs d'amitié, de solidarité mais surtout d'un profond respect mutuel entre les membres, et ne voyez là aucune connotation sexuelle. Pendant dix ans, nous avons beaucoup partagé depuis l'apéritif jusqu'au dessert. Nous avons beaucoup pesté après les joueurs, il est vrai, mais nous avons toujours été là avec eux, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments. Et au nom de tous les amicalistes, je tiens à les remercier pour les deux titres de champion de France et celui de champion Midi-Pyrénées qu'ils nous ont offert, peu d'amicales ont un tel palmarès. Tout comme je tiens à remercier les présidents et les dirigeants qui se sont succédé et qui ont toujours su nous donner une grande place dans le club, la place que, je crois, nous méritions. En septembre dernier, ma décision était prise de quitter la présidence de l'amicale. Ce n'est pas sans une certaine émotion qu'une nouvelle fois, je tiens à remercier tous les adhérents pour leur gentillesse et leur patience et il leur en a fallu à certains moments. Auprès de vous, j'ai passé des moments formidables qui m'ont enrichi et qui m'ont permis de réaliser ô combien les gens pouvaient être bons. En respectant les principes de base qui faisaient la philosophie de notre association, vous avez su la faire perdurer. Aujourd'hui, mon plus grand souhait serait que quelqu'un prenne ma place et je sais que parmi les adhérents, certains sont tout à fait capables d'assumer ce rôle qui ne demande pas un investissement surhumain. Une dernière fois, je tiens à tous vous remercier. Vous serez toujours dans un coin de ma tête. Et surtout n'oubliez jamais: Allez Pamiers allez, allez.

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