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mars 2022NIMES 1 Vs PAMIERS
Publié il y a 2 ans par ALAIN DUBIAU
Inutile de se mentir, le match de ce dimanche à Nîmes aura un goût de revanche pour nos damiers.
Battus à l'aller 19 à 15 (5 pénalités pour Pamiers, 4 pénalités et un essai de pénalité pour Nîmes) nos joueurs n'avaient pas existé en deuxième mi-temps qu'ils laissaient aux nîmois alors qu'ils menaient largement.
Les visiteurs du jour, très pragmatiques, n'avaient pas soulevé l'enthousiasme des foules. Inersement proportionnel à la déception éprouvée par les supporters noirs et blancs.
Au vu du classement ci-dessous, dont une colonne prend en compte une péréquation établie à ce jour, le résultat de deux rencontre peut avoir un intérêt pour la suite de la compétion :
LAVAUR (11éme) / MARMANDE (3éme)
SAINT SULPICE (4ème) / GRAULHET (5ème)
La victoire n'est pas indispensable mais qu'est-ce qu'elle ferait du bien !!!!
ALLEZ LE SCA ! 🖤🤍💥🖤🤍💪🤍🖤💥🤍🖤
Résultats
Pamiers. Nîmes double la mise face à un SC appaméen très handicapé
- Une rencontre qui n’a pas pris d’ampleur dans le jeu en raison des conditions météo. DR. Olivier Gagnebien.
Publié le 14/03/2022 à 05:09
(M-T : 0-3). Arbitre de champ : M. Le Gall (Nouvelle Aquitaine).
Pour Nîmes : 3 pénalités de Roche (60e, 64e, 77e).
Pour Pamiers. 1 pénalité de Ducousso (38e).
Evolution score : 0-3/ 3-3, 6-3, 9-3.
RC NÎMES. Roche ; R. Pichard (puis Banc, 75e), Guillimin, Darmon, Chiker ; (o) Debladis, (m) D. Pichard (puis Berthault, 61e) ; Sparano (puis Roca, 52e), Barnerias, Llabres (cap.) ; Gonzalez, Gely (puis Vernier, 61e) ; Ciccioli (puis Oliver, 51e), A. Nierat (puis Benyachou, 62e), Duprat (puis Gori, 74e).
SC APPAMEEN. Bertro (puis Bach, 72e) ; Gmir, Toffolo, Guitoune (puis Picheric, 61e), Campino ; (o) Ducousso, (m) Sentenac (cap.) ; Pradaud (puis Nakobukobua, 61e), Fourie, Baouer ; Maupens, Ludick (puis Fuzani, 52e) ; Khanfous (puis Khalkhal, 68e), Benlebbad (puis Mignot, 63e), Mirtskhulava (puis, Lalanne 62e).
Cartons jaunes : Pradaud (22e), Lalanne (63e).
Quel match d’hommes, quel combat, quelle indécision. Au bout de ce rendez-vous venteux à souhait et pluvieux, où le combat a logiquement pris tout son volume sur un terrain joliment gras, voire gorgé d’eau par endroits, Nîmes a finalement eu le dernier mot et a officiellement composté son ticket pour la Nationale 2. Après avoir surpris Pamiers au cœur de l’automne à Balussou, il a doublé la mise. Pour autant, les Damiers, parfois indisciplinés (22e, 63e), ont peut-être trouvé dans ce court revers un moyen d’effacer le goût amer de ce revers du match aller (-4) resté sur les bords des lèvres de quelques-uns. Car si Pamiers a finalement mis un genou à terre après avoir tourné à la pause avec un tout petit pécule, presque insignifiant (+3), grâce à la botte de son ouvreur Jérémy Ducousso (38e), malheureux, un petit quart d’heure plus tôt (25e) en trouvant sur sa première pénalité le montant des perches nîmoises, il est tombé la tête haute, bien que dominé en mêlée fermée et, bien que sous pression après la pause et face au vent, n’a jamais rien lâché à son adversaire jusqu’à lui interdire de trouver le chemin de son en-but tout au long de ce combat d’hommes fait de générosité et d’abnégation au cours duquel l’écart n’a jamais dépassé les six points d’écart.
Un second acte compliqué
En fait, tout restait à faire après la pause. Or, Nîmes est revenu conquérant. Il a cherché à mettre davantage d’impact et d’alternance dans son jeu. Il a surtout mis Pamiers sous pression, l’a obligé à défendre et à montrer l’épaisseur de son coffre-fort égal à sa réputation hermétique. Chacun a alors démontré dans le combat d’avants du caractère et de l’abnégation. Privé de ballons, incapable de porter le jeu dans le camp nîmois, Pamiers a subi avant d’être puni par la botte du Nîmois Samuel Roche, tout en sachant conserver jusqu’au bout, entre les mains, son bonus défensif. Une bonne façon de rester dans la fauteuil du dauphin, un œil sur Marmande revenu à sa hauteur d’épaules après son succès à Lavaur (+10). Il s’agit maintenant pour les Appaméens de retrouver toutes ses forces vives et de rebondir au plus tôt.
Olivier Gagnebien
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